@ECOLOGIEI

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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

vendredi 6 novembre 2009

***Greenpeace épingle les politiques...***

***L'ONG verte démontre, à travers un classement des politiques écologistes des grands dirigeants de la planète, que le sommet de Copenhague ne peut tendre que vers un échec. Nicolas Sarkozy remporte le titre du "champion des beaux discours", alors que Barack Obama, lui, finit dernier. Les critères de cette étude sont toutefois discutables.

Sur un site dédié à une étude effectuée par Greenpeace, les politiques écologistes des leaders de la planète sont passées au crible. Le principe est simple: l'ONG de protection de l'environnement a joué aux fléchettes avec les chefs d'Etat, et les dirigeants des pays industrialisés sont bien loin d'atteindre la cible. Barack Obama a hérité du bonnet d'âne. En queue de peloton, le locataire de la Maison blanche est même qualifié de "manipulateur": "Le pire est sans doute le fait que le président Obama tente par tous les moyens d'affaiblir un accord international, en montrant du doigt les pays émergents pour masquer ses propres insuffisances", selon Damon Moglen, rattaché à l'antenne américaine de Greenpeace.

Les Européens ne font pas mieux pour autant. Aucun leader du continent ne décroche une note au-dessus de la moyenne, le Britannique Gordon Brown étant le moins mauvais – même si son ambition pour Copenhague est qualifiée de "trop modeste". Nicolas Sarkozy est loin d'être épargné: le président français est épinglé pour "son obstination à ne pas chiffrer le soutien financier de la France aux pays en développement (...) ainsi que pour sa politique énergétique verrouillée par le nucléaire". En clair, malgré sa bonne volonté, Nicolas Sarkozy n'est tout simplement pas "crédible". L'Espagnol José Luis Zapatero est dernier du classement européen.
Le bon point des pays émergents

Surprise du classement, les dirigeants des pays émergents ne s'en sortent pas si mal. Le président chinois Hu Jintao décroche la deuxième place: "La Chine fait de gros efforts en faveur de Copenhague. Au cours des dernières années, Pékin a développé de manière spectaculaire les énergies renouvelables", fait valoir Greenpeace. De même pour le Premier ministre indien, Manmohan Singh, "prêt à engager son pays sur une réduction significative de la croissance de ses émissions de gaz à effet de serre". Reste que l'étude de Greenpeace ne s'appuie que sur la simple analyse du discours politique par rapport à des actes politiques... dont il n'est pas toujours aisé de vérifier leur réelle application.

Mais c'est un minuscule archipel d'Océanie qui remporte le premier prix: Tuvalu, menacé par la montée des eaux. Cette place est en fait purement symbolique: à l'image de plusieurs états insulaires du Pacifique, les neuf îles qui composent Tuvalu risquent de devenir inhabitables d'ici à 2050, et ses 12 000 citoyens deviendront des réfugiés climatiques privés de pays.

JDD
5 Novembre 2009

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