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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

mercredi 9 décembre 2009

***Conférence sur le changement climatique : Les états insulaires protestent...***


***N’abandonnez pas l’espoir de voir un accord international sur la climat juridiquement contraignant adopté à Copenhague. Telle était l’exhortation d’un groupe important d’états insulaires qui ont exigé mercredi que l’on fasse plus d’efforts pour parvenir à l'adoption d'un tel accord, en désignant un groupe qui soit spécifiquement chargé de cette tâche. Ce coup de théâtre a soulevé une vague de contestations, de la Chine et de l’Inde notamment, au cours d’un débat animé.

La question de la forme juridique du nouvel accord sur le climat a été abordée mercredi après-midi pendant la séance plénière. Il règne actuellement un désaccord de fond sur la question de savoir si un accord juridiquement contraignant va pourvoir être établi pendant la conférence de Copenhague et dans ce cas, quelles en seront les formes. Plusieurs états insulaires, avec à leur tête l’île de Tuvalu, veulent qu’un groupe spécifiquement chargé de cette question soit mis en place. Les îles sont particulièrement vulnérables aux inondations et aux tempêtes causées inévitablement par le changement climatique si celui-ci n’est pas freiné, et l’AOSIS, l’Alliance des Petits États Insulaires, défend de pied ferme sa position, à savoir qu’un accord juridiquement contraignant doit être conclu dès maintenant.

D’autres pays, notamment la Chine, l’Inde et l’Arabie Saoudite, pensent qu’il faut se concentrer avant tout plus sur la substance que sur les questions procédurales. L’UE a précédemment souligné qu’elle souhaitait parvenir à l'adoption d'un accord à Copenhague, mais que cela ne serait pas chose facile. C’est pourquoi il serait mieux, à ce stage, de concentrer ses efforts sur l’obtention d’une unanimité politique. Pour d’autres pays, il s'agit aussi d'une questions de ressources.

« Nous avons une petite délégation ici. Mais nous n’aurons pas la possibilité de participer à d'autres discussions de ce type. Il est par ailleurs trop tôt pour désigner un groupe étant donné que dans la pratique cela rendrai le Protocole de Kyoto obsolète », a déclaré l’ambassadeur du Venezuela lors de la séance plénière.
La question n’est pas résolue

Étant donné que ce type de décision requiert l’unanimité, la Présidence danoise a organisé au cours de la journée des réunions avec des représentants des deux propositions. Mercredi soir, la question n’était toujours pas résolue. Le négociateur en chef de l’UE a lui aussi tenu une réunion avec les représentants des états insulaires dans l’après-midi. Suite à cette réunion, la Présidente de l’AOSIS, Dessima Williams, a de nouveau souligné qu’un accord juridiquement contraignant devrait être l’objectif de Copenhague (voir la vidéo de son interview ci-dessus).
« La Chine bloque »

Au cours de la conférence presse quotidienne, l’accent a été porté sur une autre question. Le négociateur en chef de l’Union, Anders Turesson, a mentionné la question de la forme juridique au cours de discussions au sein du groupe de travail « Action coopérative à long terme dans le cadre de la Convention Climat » (AWG-LCA). Au sein de ce groupe, les questions des objectifs d’émissions sont discutées par des pays qui n’ont pas eu besoin d'adhérer au Protocole de Kyoto. Au nombre de ces pays figurent notamment les États-Unis, ce qui signifie que le groupe AWG-LCA est un forum important au sein duquel le futur accord est élaboré. Turesson explique que la Chine et le groupe des pays en voie de développement (le G77) bloquent les possibilités de l’UE de discuter de la réduction des émissions avec les États-Unis.

« À l’heure actuelle, nous ne disposons d’aucun forum au sein duquel il est possible de discuter des objectifs d’émissions avec l’ensemble des pays développés. Cela a des répercussions négatives sur les résultats que nous pouvons atteindre ici », explique Turesson. Son discours a reçu le soutien de la responsable des négociations pour l’Espagne, Alicia Montalvo.

« En bloquant de cette façon, on détourne les règles », a-t-elle ajouté.

Visionner l’intégralité de la conférence de presse en cliquant sur le lien dans la colonne de droite.

se2009.eu

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