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2006 création du HUB (VIADEO) *21ème Siècle-'ECOLOGIE & INNOVATION': DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIe siècle!2.0* Think Tank International : + de 3000 membres. *Morgane BRAVO Avocat de formation, études & expérience Diplomatique, Sciences Politiques... « Euroblogeur »...2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud). Fondatrice *Morgane BRAVO, from Paris, France. She's graduate Lawyer and have a Master’s degree in Diplomacy & Political Science...Diplomatic experience.

mardi 30 novembre 2010

*Inauguración XVI Conferencia Internacional sobre Cambio Climático, COP16/CMP6*


Benito Juárez, Quintana Roo, 29 de noviembre de 2010.- Video proyectado durante la Ceremonia de Inauguración de la XVI Conferencia Internacional sobre Cambio Climático, COP16/CMP6, encabezada por el Presidente Calderón.

Gobierno Federal Presidencia México Felipe Calderón

 *XVI Conferencia Internacional sobre Cambio Climático, COP16/CMP6*

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*XVI Conferencia Internacional sobre Cambio Climático, COP16/CMP6*



XVI Conferencia Internacional sobre Cambio Climático, COP16/CMP6 - Presidente Calderón 

Benito Juárez, Quintana Roo, 29 de noviembre de 2010.- Discurso del Presidente Felipe Calderón Hinojosa, durante la ceremonia de Inauguración de la XVI Conferencia Internacional sobre Cambio Climático, COP16/CMP6, que se llevó a cabo en el Hotel Moon Palace de dicho municipio, evento con el cual se da inicio oficial de las actividades de la cumbre.

Bien à vous,

Morgane BRAVO

vendredi 26 novembre 2010

* « Un chien de garde pour la biodiversité » ...Le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand* Québec

Le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, vient de désigner une équipe de surveillance qui agira comme chien de garde de l’environnement, particulièrement dans le Nord-du-Québec.
« Nos objectifs de conservation à l’échelle du Québec, plus particulièrement sur le territoire couvert par le Plan Nord, sont très ambitieux », a dit le ministre Arcand au moment où il a annoncé la création de la Table de concertation sur la conservation, qui aura à proposer des stratégies de conservation de la biodiversité et des avis sur les lieux à conserver.
Une vingtaine de personnes provenant des milieux autochtones, scientifiques, d’organismes de conservation non gouvernementaux, des municipalités, du gouvernement et des entreprises s’assoiront à cette table dont le mandat durera cinq ans. Ce nouveau comité-conseil devra porter une attention au territoire visé par le Plan Nord, ce projet de développement couvrant les trois grandes circonscriptions du Nord-du-Québec (Ungava, René-Lévesque et Duplessis) annoncé il y a deux ans par le premier ministre, Jean Charest.
La Table devra conseiller le gouvernement pour la réalisation de sa promesse de soustraire 50 % du territoire visé par le Plan Nord à toute activité industrielle. « Ce sont donc quelque 600 000 kilomètres carrés qui sont voués à différents usages non industriels et qui permettront des développements communautaires, touristiques et de plein air, ainsi que la pratique de diverses activités traditionnelles », a précisé Pierre Arcand.
Devenir un modèle dans le monde
Une surveillance sera exercée sur l’autre partie du territoire nordique, où plusieurs compagnies se prêtent à un développement minier extensif. Il faudra trouver un équilibre entre les impératifs de développement économique et la protection des l’environnement, a précisé le ministre de l’Environnement. « Le Nord-du-Québec est un territoire très vaste et on doit le développer à la façon du XXIe siècle. On veut être un modèle à travers le monde. »
Appelé à siéger à la nouvelle Table, Christian Simard se réjouit de l’initiative du ministre de l’Environnement. « On attendait ça depuis un an parce que le Plan Nord était vraiment une démarche d’exploitation de ressources. Il n’est pas trop tard pour bien faire. On a de méchants défis, parce que la machine à développement est partie depuis un an dans des planifications de développement industriel, de routes de mines, puis il faut mettre l’aspect conservation sur pied. On (doit s’assurer) que le développement se fera sans détruire des écosystèmes extrêmement fragiles », a exposé le directeur général de Nature Québec.
Bien à vous,
Morgane BRAVO

mardi 23 novembre 2010

*The biggest loser...*





Dear Friend,

One thing is for certain: you're angry. When I tallied the votes for the 2010 Snake Oil Awards, 
I found myself nodding my head as I read your comments. Massey Energy, API, Koch 
Industries and BP America spew lies so they can pollute the air and line their pockets with profits.

Each of the four nominees received a large number of votes, but now it's time to announce
 the "winner" It's Koch Industries -- the notorious pipeline and refinery company that 
pours money into groups that defend the interests of big oil.


Here are the final vote totals for our four nominees:

Koch Industries: 5,552 votes (42%)
BP: 5,119 votes (39%)
API: 1,347 votes (10%)
Massey Energy: 1,216 votes (9%)

We set out to determine the worst offender so we could spread the word about this dirty energy 
company's history of pollution and lies.

That's why we made this site: KochIndustriesFacts.com

KochIndustriesFacts.com is a catalog of lies and environmental offenses by Koch Industries 
and its owners, the brothers Charles and David Koch. What we've listed on the site is just the
 beginning. Click around for a bit, and if you see something that's missing, make sure to let us
 know by submitting your own facts about Koch Industries.

Over the years, Koch Industries has spent nearly 50 million dollars funding climate change
 deniers, while running a very environmentally dangerous company at a high profit. So I'm sure
 there are new facts for you to add based on their long history of wrongdoing.

Can you help us spread the word about Koch Industries by sharing this website on Facebook and 
Twitter? Your help will go a long way in making sure Koch Industries is exposed to the American
 people.





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Thanks for all that you do,

Dave Boundy
Campaign Manager
Repower America


Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Mise en garde de l'ONU avant la conférence sur le climat de Cancun*

La planète n'atteindra pas les objectifs fixés à Copenhague contre le réchauffement climatique à moins de transformer les promesses en actes lors de la prochaine conférence de Cancun, a mis en garde mardi un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
La planète n'atteindra pas les objectifs fixés à Copenhague contre le réchauffement climatique à moins de transformer les promesses en actes lors de la prochaine conférence de Cancun, a mis en garde mardi un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

AFP - La planète n'atteindra pas les objectifs fixés à Copenhague contre le réchauffement climatique à moins de transformer les promesses en actes lors de la prochaine conférence de Cancun, a mis en garde mardi un rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
"Copenhague ne sera pas un sommet pour rien si nous allons de l'avant et si nous mettons en oeuvre ses objectifs", a déclaré à la presse à Helsinki le sous-secrétaire général de l'ONU et directeur du PNUE Achim Steiner, lors de la publication de son Rapport sur la réduction des émissions.
Pour atteindre les objectifs de réduction de deux degrés en 2020, la planète devrait réduire ses émissions annuelles de CO2 à 44 milliards de tonnes, selon l'ONU.
"Si nous continuons sans changer nos habitudes, les émissions pourraient atteindre 56 milliards de tonnes en 2020", a souligné le responsable scientifique du PNUE Joseph Alcamo lors d'une vidéoconférence depuis Londres.
L'écart de 12 milliards de tonnes entre l'objectif idéal et le pire des scénarios correspond à plus du double des émissions annuelles de l'ensemble de l'Union européenne.
Steiner a ajouté que les questions les plus importantes sont celles de l'efficacité énergétique et l'échec des secteurs industriels et commerciaux à appliquer les technologies à faibles émissions de carbone.
"Nous avons appris en dix ans que nous ne pouvions tout simplement pas les abandonner au marché et qu'elles dépendaient d'une politique de l'environnement", a-t-il dit à l'AFP.
Pour cette raison les pays réunis à Cancun doivent mettre en place un système de sanctions et d'avantages pour encourager les 110 Etats signataires de l'accord de Copenhague à remplir leurs engagements.

Bien à vous,
Morgane BRAVO

dimanche 21 novembre 2010

*Gaz de schiste: la parole d'un ministre...Québec*

Qu'on se le tienne pour dit: le gouvernement Charest ne veut pas que le Québec devienne «le premier endroit au monde où on va dire, nous, on est contre ça», l'exploitation du gaz de schiste.
Pourquoi? «Parce qu'il s'en fait actuellement en Pologne, en Australie, il s'en fait un peu partout...» ajoute Pierre Arcand, ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs et responsable du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

Bien que nettement favorable à l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, le ministre Arcand affirme que les dés ne sont pas pipés. De l'entrevue accordée à La Presse Affaires, il ressort que le gouvernement Charest ne s'est pas laissé endormir par les promoteurs du gaz de schiste et leurs études favorables.

Il est évident pour le ministre Arcand que l'actuelle commission d'enquête du BAPE sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste joue un rôle déterminant dans le développement le plus sécuritaire possible de ce nouveau secteur d'activité. Comme on sait, des sociétés se livrent présentement à des travaux d'exploration. Qu'a à dire le ministre sur l'empressement de son gouvernement à vouloir aller de l'avant avec l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste?

«Pas une tâche précipitée»

Pierre Arcand répond à ce propos: «Mettons que dans un monde idéal, la nouvelle loi sur les hydrocarbures est adoptée à la fin de 2011. Ça, c'est le meilleur des scénarios. Après ça, ça va prendre deux ans à Gaz Métro, pour raccorder tout cela. Puis là, on est rendu en 2014 ou 2015, avant qu'il y ait une première exploitation commerciale. Ce n'est pas une tâche précipitée. Crime, on a commencé à en parler en 2007, du gaz de schiste.»

«De toute façon, le BAPE, de par son mandat, s'il constate qu'il y a un problème majeur d'acceptabilité sociale, il va le mettre dans son rapport. Il va le dire de façon claire. Il n'a pas besoin de nous de ce côté-là.»

Le BAPE doit remettre son rapport au mois de février prochain. Depuis 2007, un total de 28 forages ont été effectués dans les schistes gazéifères de la province. Et 109 permis de recherche de pétrole et de gaz naturel ont été accordés à une douzaine de sociétés d'exploration.

Aux yeux du ministre, il ne faut pas partir en peur avec ces données québécoises sur les forages et permis. Il tient à indiquer que les Américains ont beau mener des études, cela n'a empêché pour autant New York de donner 1300 permis commerciaux et la Pennsylvanie quasiment 2000.

«À un moment donné... tu sais! Nous on a donné 28 permis de forage», lance le ministre pour remettre les pendules à l'heure, tout en laissant entendre qu'on accuse du retard sur les Américains, la Colombie-Britannique, etc.

Sur les trois endroits au Québec où le gaz de schiste est présent, le ministre Arcand affirme: «Il y a deux endroits où il n'y a pas l'air d'y avoir de problèmes à ce point majeurs (avec la population): sauf un peu à Bécancour, je dirais que dans la région de Lotbinière et puis dans la région des Chaudière-Appalaches... c'est relativement accepté.»

«Là où il y a vraiment un problème, c'est en Montérégie, particulièrement de Saint-Jude jusqu'à Mont-Saint-Hilaire. D'abord à Saint-Jude, ils ont eu des glissements de terrain, ça n'a pas beaucoup aidé dans un premier temps.»

Les travaux d'exploration actuellement menés dans la province sont, dit-il, sous haute surveillance. «Je ne peux pas garantir qu'il n'y a pas de risques, mais on va faire le maximum pour les éviter.»

Des milliards en redevances

«On est assis sur une richesse naturelle de plusieurs milliards de dollars.»

Selon une étude de Secor, l'exploitation du gaz de schiste au Québec pourrait rapporter à la province des redevances de l'ordre de 250 à 300 millions par année, générer 5000 emplois et nous permettre d'y acheter annuellement nos 2 milliards de dollars de gaz naturel au lieu, comme le dit M. Arcand, de «garrocher» cette somme en Alberta.

«Cependant, une chose est claire pour nous: on ne nationalisera pas. Il faut que ce soit l'entreprise privée qui exploite le gaz de schiste. La pression exercée sur nous vient des petites entreprises. Elles nous disent: avant qu'on se lance dans des dépenses considérables, peut-on savoir les règles du jeu, incluant loi, environnement, redevances.»

Dans six mois ou un an, selon M. Arcand, personne ne va être en mesure de dire s'il y a un risque absolu ou s'il n'y a pas de risque du tout. «Ça va être une zone grise, anyway.»

Et parole du ministre, oui! il y aura exploitation de gaz de schiste au Québec.

La Presse Affaires
20 novembre 2010

Bien à vous,
Morgane BRAVO

vendredi 12 novembre 2010

*Séminaire sur les Partenariats pour l’Innovation*


Le mercredi 27 octobre a eu lieu dans l’Hôtel de Lalaing du BIP la Conférence sur les Partenariats pour l’Innovation co-organisé par la Présidence belge et le Ministère finlandais de l’Emploi et de l’Education. 
Le nouveau concept de Partenariats pour l’Innovation a été présenté par la Commission, dans le cadre de la Stratégie Europe 2020 et en particulier de sa communication du 6 octobre (COM (2010) 546 final), comme l’une des dix priorités pour " transformer les idées en emplois, en croissance verte et en progrès social ". 
Il s'agit de concentrer les efforts de l'UE et de ses Etats membres (ainsi que sa coopération avec les pays tiers) sur des défis tels que le changement climatique, la sécurité énergétique et alimentaire, la santé et le vieillissement de la population.
Le secteur public devrait pouvoir intervenir pour stimuler le secteur privé et lever les obstacles du manque de financement, du morcellement des systèmes de recherche et du marché, de la sous-utilisation des marchés publics pour l'innovation et de la lenteur des travaux de normalisation.
De plus, les Partenariats pour l’Innovation a été le sujet de discussion entre les ministres des vingt-sept Etats membres lors du déjeuner du Conseil formel du 12 octobre dans sa configuration “Recherche” et “Compétitivité et Croissance”. Ce concept figure également dans les conclusions du Conseil qui figureront à l’agenda du Coreper le 17 novembre pour être ensuite adopté lors du Conseil des ministres des 25 et 26 novembre prochain.
Ce séminaire a donné l’occasion aux experts de la Commission européenne et des secteurs publics et privés belge et finlandais présents de répondre aux diverses questions portant principalement sur le financement et la gouvernance de ces partenariats.
La communication de la Commission européenne sur “Une Union pour l’Innovation” a été présentée par Peter Dröll, chef de l’unité politique d’innovation au sein de la Direction général Entreprise et Industrie de la Commission et le concept par Gérard de Graaf, chef de l’unité objectif stratégique, prospérité du Secrétariat général de la Commission. Les intervenants ont ensuite présentés des exemples concrets de partenariats pour l’innovation permettant de développer ou de soutenir la coopération entre le monde industrielle et le monde scientifique et/ou universitaire (Aalto University, ICT strategic platforms, FMTC, SIM, Flander’s Care, SalWe, etc.).
La majorité des intervenants se sont félicités de la proposition de la Commission et soutiennent tant le principe des partenariats que le projet-pilote “vieillissement actif et sain” qui devrait être lancé pour début 2011 et permettra de définir les contours de ce nouveau concept et le fonctionnement des futurs partenariats. Cependant, ils ont souligné l’importance d’adopter une approche ascendante, notamment pour l’identification des thèmes pour les futurs partenariats pour l’innovation. De plus, les intervenants ont insisté sur la nécessaire simplicité et légèreté des structures et la collaboration avec le secteur privé, en particulier avec les PMEs. Enfin, ils prônent pour l’optimisation des instruments financiers existants sans budget supplémentaire pour les partenariats.
Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Forum mondial de l'OCDE sur la gestion durable des matières*


Le forum mondial sur la gestion durable des matières aborde la question de savoir comment une approche stratégique orientée vers la gestion durable des matières peut contribuer à une politique environnementale et économique plus efficace. 

L’idée de base est que nous devons évoluer d’une politique environnementale compartimentée vers une politique intégrée axée sur l’ensemble du cycle de vie des matières. 

À cet égard, tout est mis en oeuvre pour parvenir à une plus grande cohérence des mesures prises aux différentes phases du cycle de vie, tant par les pouvoirs publics que par les entreprises et les consommateurs.

*Conférence OCDE : comment se préparer à un avenir où les matières premières se raréfient ?*

Bien à vous,
Morgane BRAVO


*COP16, OPORTUNIDAD PARA AVANZAR HACIA UN RÉGIMEN GLOBAL SOBRE CAMBIO CLIMÁTICO*




Seúl, Corea,

El Presidente Felipe Calderón señaló, ante empresarios reunidos en el Business Summit, Green Growth (B20), que el mundo está en un falso dilema entre “escoger el desarrollo dinámico o el ambiente”.
En la Tercera Sesión de la Mesa de Trabajo sobre Crecimiento Verde, que se celebró en el marco de la Cumbre de Negocios del G20, advirtió que no existe tal dilema ya que es posible lograr crecimiento económico sostenido y, a la vez, reducir emisiones.

“Una economía baja en carbono está activa en la implementación de medidas para mitigar el cambio climático. Y esa es la respuesta para resolver el falso dilema”, agregó.

El Presidente dijo que “México cree fuertemente que el mundo necesita una nueva era de acciones globales eficaces para combatir el cambio climático”, por lo que una economía baja en carbono es crucial para las generaciones venideras.

Finalmente, expresó que en la COP 16, a realizarse en noviembre y diciembre de este año en Cancún, Quintana Roo, habrá una oportunidad para avanzar hacia un régimen global para reducir emisiones de carbono.

*COP16 : OPORTUNIDAD PARA AVANZAR HACIA UN RÉGIMEN GLOBAL SOBRE CAMBIO CLIMÁTICO*

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Scénarios pour un bouleversement planétaire*


Le réchauffement climatique est un phénomène global : il touche toute la planète et non pas telle ou telle région en particulier. De fait, comme il atteint des zones géographiques variées, ses conséquences peuvent être très diverses. De nombreux scénarios sont envisagés. Certains tendent à se vérifier, d'autres restent de l'ordre de l'hypothèse. 


Le réchauffement fait fondre les glaciers et fait donc monter le niveau de la mer. Celui-ci a progressé de 3 mm/an depuis 1993, ce qui reste modeste à première vue, mais le mécanisme est en fait plus complexe qu’il n’apparaît. Ainsi, l’effet mécanique de dilatation des océans joue actuellement un rôle important dans ce phénomène. Par ailleurs, la fonte de l’arctique, qui est déjà très avancée et qui pourrait être complète avant la fin du siècle ne modifie pas le niveau de l’eau. C’est comme un glaçon qui flotte : il ne fait pas déborder le verre.
Fonte des glaces et niveau des mers
Au Groenland, la fonte qu’on pensait modeste crée un écoulement d’eau qui « lubrifie » les glaciers et faciliterait leur écoulement. Le mécanisme pourrait donc s’accélérer considérablement. La fonte totale du Groenland amènerait une augmentation de 6 ou 7 mètres du niveau de la mer.
La situation en Antarctique est, elle aussi, complexe. C’est un continent immense et la situation à l’Ouest (sous l’Amérique du sud) est différente de celle à l’Est (sous l’Australie). Dans le premier cas, il y a une fonte avérée, dans le second, il y aurait une légère augmentation de la quantité de glace ! Par ailleurs, avec des températures atteignant -70°C au cœur du continent, il n’est pas prévu que le continent fonde complètement. Toutefois, si cela arrivait, le niveau de la mer monterait de 60 mètres environ.
La montée des eaux pose un problème majeur parce qu’un partie importante de la population mondiale vie sur les côtes. C’est les cas des habitants des micro-états du Pacifique dont certains, comme à Tuvalu, sont immédiatement menacés. Mais c’est également le cas des habitants de grandes métropoles comme New York, Londres ou Shanghai. [voir fiche réfugiés].

La fin du gulf stream ?
Le réchauffement climatique et la fonte de l’Arctique pourrait modifier les courants océaniques intercontinentaux, et en particulier le gulf stream. Si celui-ci s’arrêtait, le climat pourrait se refroidir en Europe, entend-on parfois. En fait, les conditions qui amènerait à son arrêt ou même à son ralentissement sont mal connues, de même que l’impact exact qu’il a sur le climat européen. Et dans tous les scénarios, l’Europe continuerait en fait à se réchauffer dans les années à venir.
Tempêtes
Après la canicule de 2003 en Europe et l’ouragan Katrina en 2005 aux Etats-Unis, un grand débat a agité la communauté scientifique : le réchauffement favorise t-il les tempêtes et les phénomènes climatiques extrêmes ? Le point est assez technique, et, bien entendu, tornades ou sécheresses sont déjà arrivées avant le réchauffement. Aujourd’hui, les chercheurs pensent que le réchauffement va amener une augmentation de l’intensité des cyclones tropicaux et de la fréquence des épisodes de températures extrêmement élevées.

Sécheresse
S’il fait plus chaud, on imagine un climat plus sec. Les précipitations vont probablement diminuer dans les zones subtropicales. Mais l’augmentation de la température favorise aussi l’évaporation des océans et donc les précipitations au niveau des latitudes plus élevées. Mais ces précipitations seront probablement plus intenses et violentes ; l’eau sera moins bien récupérée par les sols.
La fonte des glaciers va également diminuer l’alimentation des fleuves de la planète ; de nombreuses zones souffriront d’une baisse de leurs ressources en eau.
Ecosystèmes
Des écosystèmes entiers sont menacés par le réchauffement. En général, les espèces animales et végétales migrent vers les pôles ou en altitude pour retrouver les températures auxquelles elles sont habituées. Ainsi, l’aire de répartition de nombreux arbres se déplace d’ores et déjà vers le Nord en Europe. Mais ce n’est pas toujours possible. C’est ainsi le cas dans l’Arctique : les ours blancs pourraient disparaître car ils n’ont nulle part où aller. La toundra et la forêt boréale sont également menacées.
Certains animaux dangereux pour l’homme et habituellement cantonnés aux régions tropicales pourraient atteindre des régions plus tempérées. C’est déjà le cas de certains moustiques porteurs du paludisme ou d’autres maladies, comme la fièvre du Nil occidental, qui a tué plusieurs centaines de personnes aux USA, y compris à New York, ces dernières années.
Océans
Les océans seront atteints de deux manières. Tout d'abord, le réchauffement menace les récifs coraliens. Or, ceux-ci sont à la base d’écosystèmes très riches. [Voir fiche récifs coralliens] Ensuite, plus il y a de CO2 dans l’atmosphère, plus il y en a qui est absorbé par les océans. Or le CO2 acidifie l’eau. Cette acidification pourrait menacer un certains nombre d’organismes en les empêchant notamment de former leur squelette. Le plancton est particulièrement sensible à ce phénomène, or, il est à la base de la chaîne alimentaire marine !
Positif
Certaines zones vont bénéficier du réchauffement, s’il reste modeste en tout cas : la production agricole des plaines du Canada, de Russie ou encore de l’Amérique du sud pourrait augmenter.
Les réserves minières présentes dans le sous-sol de ces régions pourraient aussi devenir plus facilement accessibles. Enfin, les transports maritimes pourraient profiter de la fonte de l’arctique : le passage du Nord-Ouest reliant l’Atlantique au Pacifique par le nord du Canada, représenterait un raccourci par rapport au canal de Panama. Le passage du Nord-Est, au-dessus de la Sibérie, pourrait également devenir beaucoup plus praticable.
Conséquences sociétales
Le réchauffement va transformer nos sociétés en modifiant les récoltes, forçant des gens à migrer. Inondations, tempêtes ou sécheresses auront leur lot de victimes, certaines maladies infectieuses pourraient se répandre, etc. Les sociétés d’assurances ont été les premières à essayer d’évaluer combien cela pourrait (leur) coûter. D’autres ont pris le relais et en 2006, le gouvernement britannique a publié un rapport dirigé par Nicholas Stern qui proposait une évaluation globale. Selon cette étude, si l’on ne fait rien, le réchauffement pourrait couter 5 500 milliards d’euros sur dix ans ! Prendre les mesures qui s’imposent pour lutter contre le phénomène coûterait environ 1% du PIB mondial par an. Soit 10 à 20 fois moins que ce que coûtera l’inaction !
GoodPlanet
Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Table ronde sur le rôle des transports dans le développement équilibré des territoires...* France



Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Énergie: la Commission présente sa nouvelle stratégie pour 2020*

La Commission a présenté aujourd'hui sa nouvelle stratégie pour une énergie compétitive, durable et sûre. La communication «Énergie 2020» définit les priorités en matière d'énergie pour la prochaine décennie et les actions à mener pour réussir le pari des économies d'énergie, de la compétitivité effective des prix sur le marché et de la sécurité de l'approvisionnement, tout en confortant la place de premier plan de l'UE en matière de technologies et en assurant des négociations efficaces avec les partenaires internationaux.

«L'énergie est l'un de nos plus gros chantiers, a déclaré Günther Oettinger, membre de la Commission responsable de l'énergie. La nouvelle direction que nous devons faire prendre à notre système énergétique pour le rendre plus durable et plus sûr s'annonce comme une tâche de longue haleine, mais c'est maintenant que nous devons prendre des décisions ambitieuses. Si nous voulons une économie efficace, compétitive et peu polluante, nous devons donner une envergure européenne à la politique de l'énergie et nous concentrer sur un nombre limité de priorités urgentes.»
La Commission définit cinq priorités dans la communication adoptée aujourd'hui et présentera plusieurs initiatives et propositions législatives concrètes au cours des dix-huit mois à venir, fondées sur ces priorités et sur les mesures suggérées. La communication fixe également le programme des débats qui auront lieu entre les chefs d'État et de gouvernement lors du premier sommet de l'UE sur l'énergie, le 4 février 2011.
Économies d'énergie
La Commission propose d'axer ses initiatives sur les deux secteurs offrant les meilleures possibilités d'économies d'énergie: les transports et les bâtiments. Pour aider les propriétaires immobiliers et les entités locales à financer des rénovations et mesures d'économies d'énergie, la Commission proposera d'ici la mi-2011 des incitations à l'investissement et des instruments financiers innovants. Le secteur public, quant à lui, est invité à prendre l'efficacité énergétique en compte dans ses marchés de travaux, de services ou de produits. Dans l'industrie, les certificats d'efficacité énergétique pourraient encourager les entreprises à investir dans des technologies plus sobres.
Marché paneuropéen de l'énergie intégré et équipé d'infrastructures
La Commission fixe une date butoir pour la réalisation du marché intérieur de l'énergie. D'ici à 2015, aucun État membre ne devrait rester en marge. Au cours des dix prochaines années, 1 000 milliards d'euros devront être investis dans les infrastructures énergétiques de l'UE. Pour accélérer les principaux projets stratégiques de l'Union européenne, la Commission propose de simplifier et d'accélérer la procédure de délivrance des permis de construire, en fixant un délai maximum pour l'octroi de l'autorisation finale et du financement de l'UE. Un guichet unique devrait permettre de coordonner toutes les demandes de permis nécessaires à la réalisation d'un même projet.
27 États, une seule voix en matière d'énergie sur la scène internationale
Il est proposé que l'UE coordonne sa politique énergétique à l'égard des pays tiers, notamment ses principaux partenaires. Dans le cadre de la politique de voisinage, la Commission propose de renforcer et d'étendre le Traité instituant la Communauté de l'énergie afin de poursuivre l'intégration des pays qui souhaitent participer au marché européen de l'énergie. La coopération avec l'Afrique devrait elle aussi s'intensifier, en vue de fournir une énergie durable sur l'ensemble du continent.
L'Europe à la pointe des technologies et de l'innovation dans le domaine de l'énergie
Quatre grands projets seront lancés dans des domaines cruciaux pour la compétitivité de l'UE, à savoir: les technologies pour les réseaux intelligents et le stockage de l'électricité, la recherche sur les biocarburants de seconde génération et le partenariat «villes intelligentes» pour promouvoir les économies d'énergie dans les zones urbaines.
Des consommateurs actifs pour une énergie sûre, abordable et assurée
La Commission propose de nouvelles mesures relatives à la comparaison des prix, aux changements de fournisseur ainsi qu'à la clarté et à la transparence des factures.
Contexte
Les objectifs de l'UE en matière d'énergie ont été intégrés à la stratégie «Europe 2020» pour une croissance intelligente, durable et inclusive, telle qu'adoptée par le Conseil européen en juin 2010. L'UE vise notamment à réaliser des objectifs ambitieux en matière d'énergie et de changement climatique pour 2020: réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20 %, porter la part des énergies renouvelables à 20 % et accroître de 20 % l'efficacité énergétique.
EUROPA

Bien à vous,
Morgane BRAVO